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Des perles de l'histoire

7 octobre 2010

Brocéliande

1 - Le val sans retour.

Il est situé près de Tréhorenteuc, à l'ouest de Paimpont. C'est le lieu le plus réputé de la forêt. Le Val sans Retour est une vallée encaissée très contrastée par ses paysages, creusée profondément dans le schiste rouge, (c’est le minerai de fer qui donne au schiste sa couleur rouge ; ce même minerai fausse les boussoles des randonneurs)

Selon la légende, Morgane la fée, demi-sœur du roi Arthur, trahie par son amant, décida de retenir prisonniers dans ce val tous les chevaliers infidèles. Seul le chevalier Lancelot, fidèle à la reine Guenièvre, put rompre l’enchantement, échapper au sortilège et délivrer les chevaliers.

Arrivée: Le Miroir au Fées

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L'arbre d'or

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Le torent

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2 avril 2009

France Allart. Harpiste

Je vous présente une de mes amies de Brocéliande...

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France Allart

Musicienne harpe celtique

Inutile de vous dire si j'aime - ou pas. Ecoutez, vous aurez la réponse.

http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendID=391213775

Ses coordonnées sont dans son site.

20 juillet 2008

Josselin

Une ballade à Josselin, (Josilin en breton).

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Nous y avons passé 2 semaines de vacances, avec Dani, en 2006.
Des jours étoilés et des nuits de plein soleil...
J'ai tout revu avec émotion. Mais avec joie.
La maison que nous avions louée...

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Les ballades que nous avons faites, la main dans la main...

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La mairie.

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L"église.

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Les promenades en vélo, au bord de l'Oust.

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Josselin fut fondée au XI ème siècle par le vicomte du Porhoët.
La vaste forteresse de Josselin, construite au XIe siècle,
fut rebâtie par Olivier de Clisson au XIVe siècle.
A la fin du XVe siècle, Alain de Rohan et Jean II travaillent
à l'embellissement de leur château.

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On leur doit la façade de style flamboyant, préfiguration de la renaissance bretonne,
qui contraste avec les tours et murailles défensives.
L'intérieur, restauré au XIXe siècle, abrite de rares pièces de mobilier.
Le château appartient depuis l'origine à la famille des ducs de Rohan.

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Près du château, la crêperie où nous avons dïné, un soir, avec les chats...

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18 juillet 2008

Saint Gobrien

Saint Gobrien, né vers l'an 660 en pays de Vannes fut formé à la vie religieuse dans le monastère de Saint Gildas de Rhuys.
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Évêque de Vannes il accomplit des miracles:
Entre autres, dit la légende, la guérison de nombreux malades atteints
du « mal des ardents » ou « feu sacré », sorte de peste bubonique
Si les eaux de la source ont soigné, pendant longtemps, le « mal des ardents », par la suite, elles attirèrent les personnes souffrant de furoncles ou d'abcès.
La légende dit qu'il fallait déposer une poignée de clous sur le tombeau, dans la chapelle.
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De nombreuses plaques votives sont fixées sur le mur de la chapelle, à côté de
la statue polychrome du Saint.
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Deux très célèbres routes de pèlerinages de croisaient à Saint Gobrien,
Le Tro breiz et le chemin de Saint Jacques de Compostelle.
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La première chapelle catholique fut batie au 11 ème siècle, un ancien oratoire
dédié au saint, lui même construit sur une site de culte breton.
On peut voir encore le cercle en pierre où les chamans bretons
prenaient contact avec "le haut".
un soleil dont les quatre rayons s'en vont vers les points cardinaux.
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Une légende dit que la chapelle a été construite sur cet objet pour empêcher
les "païens" de retourner vers leur ancien lieu de culte.
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De même que certains menhirs furent christianisés avec une croix.
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En effet, la religion bretonne, détruite et
effacée par Rome, était très simple: Il y avait "le bas"- la terre, "le haut"-
le ciel, et les chaman qui faisaient l'interface entre les deux.
Le centre du cercle de pierre, de même que la fontaine près de l'église, sont
des endroits trés hauts en énergie.
C'est pourquoi les guérisons devaient s'en trouver favorisée.
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Un meuble en bois servant autrefois à ranger les habits sacerdotaux .
En face du meuble, un autel est surmonté d'un baldaquin étoilé  qui abrite les statues d'Olivier de Clisson, de saint Bernard et, entre elles, une statue de la Vierge et de l'Enfant.
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Sous cette dernière représentation, une vieille peinture représente un triangle dans lequel est inscrit le nom de Dieu en hébreu.
A gauche de l'autel, il y a une statue du Père Maunoir, un prêcheur après les guerres de la Ligue. Au plafond, aux quatre coins de cette partie de la chapelle, une tête symbolise les quatre Évangélistes.
Ils sont orientés vers les quatre points cardinaux, ces mêmes Évangélistes sont présents également au sommet du clocher.
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Le village
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16 juillet 2008

Ploërmel

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Ce matin, j'ai décidé d'aller visiter une petite ville à l'orée de Brocéliande: Ploërmel.
Je laisse ma voiture dans un parking, et je monte à pied dans la vieille ville.
Le ciel est d'un bleu de paradis. Et là, en marchant le long des vieilles maisons bretonnes, toute mon enfance m'a sauté au coeur...
Les vieilles chansons de ma mère, le sourire de ma grand mère, les rires de ma soeur, de mes cousins et cousines.
Ils sont tous morts maintenant. Je suis seule au monde.
Mais dans ce moment privilégié, ils sont revenus et m'accompagnent dans ma promenade.
Je croise des personnes que je ne connais pas, et qui me saluent, avec un sourire. Bonjour! Bonjour!
Je suis où, là? Sur une autre planète? Dans une autre dimension?
Je n'ai plus peur du dehors. Je me sens totalement protégée par quelque chose d'indiscible et de merveilleux.
Et soudain, une main légère dans la mienne, invisible, qui me transmet des ondes d'amour jusqu'à l'âme.
J'ai encore pleuré de merveille. Merci.

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12 avril 2008

La reine Guenièvre

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J'ai choisi de parler de Guenièvre, parce que nous avons, toutes deux, des simlitudes incroyables de caractère, de comportement, mais aussi dans ce portrait, où je me reconnais, à 20 ans.

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L'origine du nom Guenièvre vient selon toute vraisemblance du mot gallois « Gwenhwyfar » (ancienne graphie « Gwenhwyvar ») qui signifie « blanc-fantôme ».
Dès lors, on peut affirmer que Guenièvre possède un caractère féérique qui lui confère un aspect magique, si ce n'est de l'Autre-monde.
Elle n'est pas sans évoquer la bansidh de la mythologie celtique de l'Antiquité.
Fille de Léodegan de Carmelide, Guenièvre est avant tout l’épouse du roi Arthur. Sa beauté, son éloquence ainsi que le prestige de sa cour font de la reine une figure à la fois prisée par les chevaliers, haïe par ses semblables et confine à la féerie.
Célèbre pour sa relation adultère avec Lancelot, le personnage de Guenièvre est une de ses figures, à l’instar d’Yvain, qui témoignent de l’encourtoisement de la légende arthurienne opérée au XIIe siècle. Mais Guenièvre est plus que cela : elle est à la fois la dame courtoise et le graal païen des longs cycles en prose.

La reine du pays de Logres est d’abord la dame courtoise pour qui toutes les prouesses s’accomplissent : Lancelot, dans Le Chevalier de la Charrette (1176-1181), apparaît comme son amant soumis à ses volontés, au risque de se voir humilié et bafoué dans son honneur.

Guenièvre a été enlevée par Méléagant qui la désire. Arthur, roi inactif et passif laisse Gauvain se charger de ramener la reine à la cour. C’est lors de son errance qu’il rencontre un chevalier anonyme qui s’avère bientôt être Lancelot du Lac, « le meilleur chevalier au monde. »
L’épisode de la charrette est caractéristique de ce dévouement sans faille (ou presque !) du chevalier à sa dame, idéal courtois par excellence : Lancelot, après avoir hésité le temps de deux pas à monter dans la charrette d’infamie menée par un nain, celle des prisonniers, des assassins et autres indignes :

« Sur le moment, le chevalier a poursuivi sa route sans y monter ; il a eu tort, tort d’avoir honte et de ne pas aussitôt sauter dans la charrette car il le regrettera un jour.
Mais Raison, qui s’oppose à Amour, lui dit de ne pas monter, le retenant de ne pas monter, le retenant et lui enseignant de ne rien faire ni entreprendre qui puisse lui apporter honte ou reproche. Ce n’est pas du cœur mais de la bouche que vient ce discours, que Raison ose lui tenir. Mais Amour, enfermé dans le cœur, l’exhorte et l’invite à monter tout de suite dans la charrette. Amour le veut alors il y saute ; il n’a plus peur de la honte, puisque c’est l’ordre et la volonté d’amour. » (vers 329-380)

Lancelot, devient alors a-social au nom de l’amour absolu qu’il voue à la reine. Celle-ci, lors de sa rencontre avec Lancelot au château de Gorre lui reprochera cette influence de la raison sur la folie passionnelle. Convoitée par Méléagant, Lancelot et, dans une moindre mesure par Gauvain, la reine fait l’objet de toutes les attentions.
Elle est, par conséquent, celle qui tient les rênes du pouvoir : par son statut de reine, Guenièvre est la représentation du pouvoir politique dérobé à Arthur : si la cour du roi est l’épicentre des vertus courtoises, il est indéniable de voir la reine comme étant véritablement à la tête du pays de Logres, pouvoir officieux certes, mais le plus puissant.
Ce trait caractéristique de la reine est exacerbé lorsqu’au Tournoi de Noauz elle demande à Lancelot, alors méconnaissable sous des armes inconnues, de jouter « au mieux » et « au pire » selon ses volontés. Le chevalier, en amant fidèle et dévoué, ne peut que se soumettre à ses volontés :

« La reine appela sa demoiselle d’honneur et lui dit : allez donc, mademoiselle, prendre votre palefroi. Je vous envoie au chevalier d’hier et dites-lui seulement qu’il doit encore jouter au pire. Et quand vous lui aurez communiqué cet ordre, faites bien attention à sa réponse ! Elle ne perdit pas de temps, car elle avait bien remarqué la veille au soir la direction qu’il prenait, ne doutant pas qu’on la renverrait l’y trouver. Elle parcourut donc les rangs et finit par trouver notre chevalier.
Aussitôt elle alla discrètement lui dire de se battre au pire s’il voulait garder l’amour et les bonnes grâces de la reine, car c’était son mot d’ordre. Et lui, puisqu’elle l’ordonnait, répondit : C’est très bien ainsi ! »

Amante exigeante, Guenièvre est une amoureuse absolue. Elle est, de fait, la maîtresse tyrannique (tyrannos en grec signifie le maître) de Lancelot : la situation de ce dernier à la cour d’Arthur est significatif de l’emprise de la reine sur lui. En effet, Lancelot ne fait pas partie véritablement de la cour d’Arthur mais est cependant le plus ferme soutien du roi. Aide auxiliaire, il ne mène pas ses aventures au nom du monarque mais bien au nom de la reine, la seule qui ait le pouvoir de domination sur lui.

Par conséquent, Guenièvre devient au yeux de Lancelot un véritable Graal : le parallèle n’est pas inintéressant.
Ce qui frappe d’emblée, c’est la posture féerique ou du moins magique de la reine. Elle est la résurgence du « blanc fantôme » des sagas nordiques : la blancheur de son teint et l’éclat de sa chevelure d’or sont à rapprocher de ce fait.
À cela s’ajoute que Guenièvre semble avoir les mêmes caractéristiques que les fées : celles-ci ont pour habitude d’apparaître à proximité des lieux aquatiques. Lancelot retrouve le peigne de la reine avec quelques-uns de ses cheveux sur le rebord d’une fontaine.
En outre, le couple qu’elle forme avec lui est identique à celui qu’une fée, telle que Mélusine, forme avec un homme. Celui-ci est généralement en quête lorsqu’il rencontre une de ces créatures de l’Autre-monde.
La fée jette son dévolu sur un homme et lui promet son amour total à une seule condition qui, de tous points de vue , est irréalisable.
Cette contractualisation du lien amoureux tissé entre le chevalier et la fée illustre cette proportion inadéquate de l’homme et de la femme, de l’humain et du divin, du terrestre et du célestiel. Guenièvre a passé un contrat avec Lancelot identique à celui de Mélusine avec son amant.
Ainsi est-elle une figure de l’Autre-monde qui donne à la société arthurienne une connotation beaucoup plus spirituelle qui, sans cela, ne serait qu’un bien pâle reflet de la société du XIIe siècle.

Ainsi, la matière originelle du mythe de Guenièvre a été transformé au cours d’un lent processus que l’on peut définir en trois étapes : d’abord la mise par écrit des légendes nordiques, galloises et bretonnes à la fin du IXe siècle, montrant Guenièvre comme la figure mythique de la souveraineté puis par l’encourtoisement des textes au début du XIIe siècle sous l’impulsion d’Aliénor d’Aquitaine et de sa fille Marie de Champagne, pour finir par une christianisation des éléments textuels à l’époque où l’Église étendait à la fois son pouvoir politique et sa diffusion culturelle.
Il est évident que l’on peut rapprocher Guenièvre du Saint-Graal. D’abord par la médiation de Lancelot qui voit en son amie une véritable déesse suite à la cristallisation de son amour.
Le chevalier lui voue un véritable culte, une liturgie païenne, n’hésitant pas à s’agenouiller devant elle comme le ferait un vassal devant son seigneur ou le prêtre devant l’autel. (cf : Charles Méla, La Reine et le Graal,Paris, le Seuil, 1984) Guenièvre est pour Lancelot ce que le Graal est à Perceval ou à Galaad, c’est-à-dire l’objet absolu de la quête chevaleresque. Chaque quête a des traits communs : elle exige ascèse et patience afin de progresser vers un état supérieur : Lancelot doit être parfait pour être digne de sa dame, tout comme Perceval pour devenir le gardien du Graal.
Néanmoins, la christianisation de la matière va insérer la caractéristique de la hiérarchie entre les différentes quêtes : celle de Guenièvre est vouée à la sphère terrestre et charnelle tandis que celle du Graal est tournée vers le celestiel, la spiritualité et le divin. Dès lors, c’est le signe de la fin et de la lente dégradation que va subir le monde arthurien qui s’achève en apothéose dans La Mort le Roi Arthu.

Figure archétypale de la dame courtoise, fée, déesse, Guenièvre est un personnage aux multiples facettes qui illustre le foisonnement de l’imagination médiévale.
Femme idéalisée ou cristallisation fantasmatique des désirs de l’homme, elle est la projection du désir charnel et des aspirations spirituelles.

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Source: http://bretagne-passion.forumactif.com/

16 février 2008

L'abbaye de Nouaillé

Dès le Vllème siècle, un monastère est signalé à Nouaillé.

C'est en 794, que l'abbaye, confirmée par Louis le Pieux, fils de Charlemagne, adopte la règle de Saint Benoît.

L'abbaye benedictine de Nouaillé sera prospère et rayonnera pendant toute la période médiévale, jusqu'aux temps troublés de la guerre de cent ans.

C'est à cette époque que l'on renforce le système défensif.

Après un nouvel essor au XVllème siècle, son déclin s'amorcera vers la fin du XVlllème.
A la fin de la révolution de 1789, il ne reste plus que quatre moines, qui quitteront l'abbaye en 1791.

L'ensemble architectural fait l'objet depuis 1973, de traveaux de rénovations qui se poursuivent de nos jours.

Tout au long de l'année, ce patrimoine est annimé par des manifestions impliquant les habitants de la commune.

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Au milieu du XVllème siècle, Nouaillé est la première abbaye bénédictineà être affiliée à le réforme de Saint Maur, dont la fondation doit beaucoup à son ancien prieur, Tom Tarisse, premier supérieur général de cette nouvelle congrégation.

On y enseignera la philosophie.

Comme pour beaucoup d'autres abbayes, un vaste programme de rénovation est alors envisagé.

Seuls, seront réalisés à partir de 1731,les deux communs et le bâtiment sud.

Ce dernier a été malheureusement amputé après la révolution,d'une grande partie de sa longueur.

La porte ornée d'un fronton et des armes de l'abbaye, en donnait accès au cloître qui n'a jamais été reconstruit.

Ce bâtiment comprenait au rez de chaussée, la salle de compagnie et différentes salles d'acceuil.
Le réfectoire et la bibliothèque ont disparus.

L'étage était réservé aux moines, et desservie par une vaste galerie.

L'aile occidentale est la seule conservée des bâtiments conventuels du Xllème siècle.

Elle servait sans doute d'hôtellerie.

Près du clocher/porche émerge du toit une cheminée cylindrique du Xllème siècle.

Elle est comparable aux cheminées de la cuisine de Fontevraud.

Derrière se développait le cloître charpenté, ce jour disparu.

A l'autre extrémité, s'élève une tour de pur style roman, portée par une souche carrée.

Elle forme le couronnement supérieur d'un escalier à vis dessarvant ce bâtiment.

Cette aile occidentale est propriété privée.

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On connaît peu de choses des églses qui ont précédé celles actuelles.

La partie la plus ancienne de l'église de Nouaillé est la crypte.
Elle pourrait correspondre à l'église consacrée en 830.

L'édifice actuel est construit sur cette crypte.

Le mur nord, qui présente un potail à la seconde travée,témoigne des évolutions importantes.

Au Xlème siècle est construit un bâtiment couvert d'une charpente. Il représente la base de l'édifice actuel.

De cette église, restent les murs nord et sud.

Deux étages d'arcades recouvrent à présent le mur nord, appareillées de petites pierres cubiques.

Au début du Xllème siècle, les murs extérieurs, trop faibles pour supporter un envoûtement de pierres, sont renforcés par de solides contreforts.

A la même époque, pour assurer un meilleur éclairage intérieur, le fenêtres sont agrandies.

Suite au saccage des guerres de religion, le choeur est reconstruit sur un plan carré.

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L'église est reconstruite en 830, lors du transfert des reliques de Saint Junien.
Elle abrite encore aujourd'hui son tombeau.

De nouvelles rénovations ont lieu au Xlème siècle.
Au Xllème siècle, la nef est voûtée en "berceau brisé".
Le clocher/porche est ajouté.
Ce dernier est surmonté d'une surprenante coupole sur trompes.
Cette coupole est ornée de sculptures des 24 vieillards de l'apocalypse.
On y voit également des scènes du nouveau testament.

Le choeur, endommagé par les guerre de religion, est restauré.
Il est est orné d'un décor classique, réalisé par les bénédictais de Saint Maur, installés à Nouaillé dès 1618.

On leur doit le beau mobilier intérieur:
Stalles, statues en terre cuite, autel, et jubé monumental du XVllème siècle.

A proximité de l'abbaye, le champs de bataille rappelle la défaite de Jean Le Bon,
Roi de France, Face à l'armée anglaise du Prince Noir.

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LES ENCEINTES ET LE PONT LEVIS

En 1356, dans les bois jouxtant l'abbaye,Jean Le bon est fait prisonnier par le Prince Noir: fils d'Edouard lll D'Angleterre.

Pour s'opposer aux ravages commis par les routiers, l'abbaye est fortifiée.

Si les fortifications de l'église, ce jour ont disparu,il nen reste pas moins une enceinte flanquée de tours hémicylindriques ou carrées.

Elles présentent des archères cannonières, ou des cannonières.

Les douves sont alimentées par le miosson.

L'accès primitif de cette enceinte se situait au nord ouest.

Un pont levis à flèche marque aujourd'hui l'entrée sud, comme l'indique le dessin de Gainière, de 1699.

Ce n'est que dans la seconde moitié du XVème siècle, lors de la construction du logis abbatial, qu'apparaît une porte monumentale, protégée par une bretèche, un assomoir et des archères cannonières.

Le pont levis

L'extrémité du pont était lié par deux chaînes à l'extrémité de deux poutres, parallèles entre elles et au tablier, appelées "flèches".

Ces poutres, dont l'autre bout pivotait dans la muraille grâce à un contrepoids, permettait le levage du tablier.

Lorsque celui ci était redressé à la verticale,il doublait le portail, et les deux poutres s'encastraient dans les rainures ménagées à cet effet dans le mur de la porte.

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Les archères cannonières

Les archères cannonières sont des ouvertures pratiquées dans les murailles, pour permettre aux défenseurs placés derrière, de tirer des flèches et carreaux d'arbalètes sur l'aissaillant en prenant des risques limités.

Cette fente de tir, toujours verticale, a connu plusieurs variantes selon les régions et les époques.

Sa base a été souvent élargie pour étendre son champs de tir.

Lorsque les armes à feu, couleuvrines,bombardes, petits cannons, furent utilisées, les archères eurentleur dessin modifié pour permettre de les manoeuvrer.

Les embrasures pratiquées dans les murs sont d'abord un trou trou rond, puis ensuite très ébrasés vers l'extérieur.

Puis on perfectionna l'ébrasement dans le sens horizontal, pour pouvoir orienter latéralement la gueule de la pièce. (voir pour exemple les cuisines romanes)

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L'ENVIRONNEMENT

Quelques images d'eau... Le Miosson, et le lac

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